samedi 1 juin 2013

Nos ponts couverts disparus



Pont Carbonneau de St-Félicien (1939)


On raconte qu’à une certaine époque, on pouvait compter plus de 1000  ponts couverts dans la province de Québec.  Certains ont été démolis car jugés trop dangereux.  D’autres ont été emportés par le débordement des rivières au printemps et d’autres ont brûlé. 
Quoi qu’il en soit, la disparition d’un pont couvert est toujours une lourde perte. Malheureusement, plusieurs ponts couverts sont disparus  aussi  du paysage Jeannois. 
 
Pont Carbonneau, débacle 26 avril 1942
crédit photo: Rod. Lefebvre




Pourquoi une toiture sur ces ponts?

Les nostalgiques apprendront peut-être avec regret que ce n'était pas pour protéger les passants, mais bien pour protéger la structure elle-même. Voyant que les éléments en bois de la structure de M. Palmer se détérioraient rapidement sous l'effet de la pluie, du vent et du soleil, le juge Richard Peters de Philadelphie, président de la «compagnie des ponts»,suggéra alors de couvrir le pont d'une toiture semblable à celles des granges ou des bâtiments de l'époque. La plupart des ponts de bois de ce type ou du moins la majorité furent par la suite construits avec un toit.


Un pont en bois qui n'est pas traité contre la pourriture ou qui n'est pas couvert a rarement une durée de vie supérieure à 15 ans. Il peut cependant durer plusieurs décennies si on a pris la précaution de le couvrir. C'est pourquoi on trouve encore aujourd'hui plusieurs ponts de ce type qui datent du siècle dernier.


Appelés parfois«ponts rouges», «ponts de crise» ou «ponts de la colonisation», à cause de leur couleur rouge sang et parce que plusieurs furent bâtis au milieu du siècle et pendant la crise, les ponts couverts furent longtemps considérés au Québec comme les meilleurs ouvrages construits en milieu rural pour franchir les cours d'eau. Relativement économiques et faciles à construire avec des matériaux locaux, ils décoraient agréablement les paysages de nos campagnes.
Aujourd'hui, on ne construit plus de ponts couverts sur le réseau routier québécois.






Des ponts couverts au Lac St-Jean qui sont disparus :
  • Le pont Boulanger de St-Méthode, privé (détruit) photo p. 173, Les ponts couverts au Québec. Archives Nationales du Québec à Chicoutimi, collection de la Société d'Histoire du Saguenay, album 4.1, p. 48.
  • Le pont Carbonneau de Saint-Félicien, (détruit 1942) élevé près du village…le 2ième pont couvert au Québec en importance du point de vue de sa longueur (375 mètres)…Ovila Cloutier.
      • Le pont Ticouapé (St-Méthode) Construit en  1905, démoli en 1965. 137 pieds de longueur. No officiel : 61-60-05.
        Probablement le premier pont couvert à avoir enjambé la rivière Ticouapé.
        Ce pont possédait un avant-pont de bois ainsi que 2 portes dans le lambris.
        Le pont couvert servait de support aux fils électriques qui passaient au-dessus de la rivière Ticouapé.
        Ce pont couvert était souvent inondé lorsque l’Alcan haussait le niveau de l’eau du Lac St-Jean.
        Il a été remplacé en 1965 par un pont de béton remplacé à son tour en 2012
  • Le pont Taillon de Saint-Félicien, (détruit) avait un axe incurvé, rare particularité dans les anales des ponts couverts Québécois. Photo p. 79, Les ponts couverts au Québec.
        Le pont Taillon construit à St-Félicien en 1895, disparu en 1908. 
(Source :http://www.tac-atc.ca/english/resourcecentre/readingroom/conference/conf2004/docs/s10/francois.pdf )



3 photos du pont Ticouapé de St-Méthode:

  






    Souvenons-nous que
    :
En 1992 le ministère des Transports adoptait un moratoire interdisant la démolition des ponts couverts.
  • Les 5 ponts de la rivière Ticouapé: 1. le pont de Ticouapé 2. le pont Doucet 3. Le pont Painchaud 4. le pont Boulanger 5. Le pont Gaudreault (?)
  • 70 ponts couverts sont réputés avoir été construits dans les comtés de Lac-St-Jean et Roberval et 2 seulement subsistent (Sainte-Jeanne-d'Arc et St-Félicien, secteur St-Méthode).
  • Le pont Painchaud de St-Méthode (1913), privé, Photo p. 194, Les ponts couverts au Québec. Sauvetage en 2008 par Action St-Méthode. A été déplacé afin d’être rénové et mis en valeur.
  • St-Méthode était au 2ième rang pour le plus grand nombre de ponts couverts dans une municipalité
  • Le pont Painchaud de St-Méthode (1913), privé, Photo p. 194, Les ponts couverts au Québec. Sauvetage en 2008 par Action St-Méthode. A été déplacé afin d’être rénové et mis en valeur. Ce pont a été conservé...
  • (1893) * St-Méthode est le 2ième endroit du Québec à compter le plus grand nombre de ponts couverts (6) pour une seule agglomération.        
  • (1905) Construction du pont de St-Méthode au coeur du village. Démoli en 1965 et remplacé par un pont en béton.
    (1911) Construction du pont Doucet.
    (1913) Construction du pont Painchaud. (Propriétaire initial, Alfred Painchaud, fils ainé d’Onézime, selon les sources familiales).
    (1913) Construction du pont Boulanger.
    (1925) * La boucle est bouclée, on fait le tour du Lac-St-Jean en automobile.
    (1928) * L’inondation (la tragédie de la crue de l'eau du lac Saint-Jean en mai St-Méthode est devenu une véritable mer).
    (1928) Destruction du pont Gaudreault ….date de construction(?)


        
Quelques photos:

         Pont Price reliant Dolbeau à Mistassini   
 Photo ci-haut : L. Martin Source : BAnQ, Cote E6,S7,SS1,P22703






 
On ignore la date exacte de la construction du pont Price. À l’origine, ce pont n’était pas couvert au complet.

La variation de l’aspect des différentes travées démontre que ce pont a été couvert en différentes étapes. Cette structure mesurait un imposant 280 pieds de long pour un total de 5 travées. Les 2 photos datent de 1944.
Photo : Olivier Desjardins 
Source : BAnQ, Cote E6,S7,SS1,P26521













Photo : Louis-Philippe Poudrier Source : BAnQ, Cote E6,S7,SS1,P35920
Cet autobus scolaire traverse le pont Price en 1947. Remarquez à droite le panneau « pont dangereux ». Les jours du pont couvert étaient alors comptés. 


Ce cliché de 1945 montre que le pont Price servait de support aux fils électriques.   On se souvient qu'un tel support était visible également sur le pont Perrault de Warwick        jusqu'aux récents travaux de 2011.



En 1947 toujours, on remarque ces piliers dans la rivière qui serviront probablement au nouveau pont de béton qui remplacera bientôt le pont couvert.


.
Photo : E. Laurence Source : BAnQ, Cote : E6,S7,SS1,P63751
En 1948, la construction du nouveau pont va bon train. Le pont couvert demeure en service le temps des travaux, mais on remarque que ce dernier a déjà été amputé d’une section de sa couverture.




Photo : C. Milot Source : BAnQ, Cote : E6,S7,SS1,P66063

Le nouveau pont est pratiquement terminé. Le pont couvert sera définitivement démoli en 1948. Vous retrouverez un total de 17 photographies sur la page du pont Price.

 Une des sources : 
Le pont de Notre-Dame de Lorette construit en 1943 et démoli en 1980. 
Longueur : 88 pieds.  Cours d’eau : Rivière au foin. 
No officiel : 61-60-08
Connu aussi localement sous le nom de pont Paquet.
Ce pont a été démoli en 1980 pour être remplacé par un pont de béton.










http://www.facebook.com/LaPageDesBleuetsDuLacSaintJean

mardi 28 mai 2013

La manne bleue




Vidéo publiée le 2013-05-28:

L'historien des Fêtes du 175e du Saguenay--Lac-St-Jean, Éric Tremblay nous raconte l'histoire du bleuet, sa culture et son exportation depuis le Grand feu de 1870. Cette cinquième capsule sur l'histoire de l'industrie agroalimentaire est une production de Télé-Québec en collaboration avec Canal Savoir et la Table agroalimentaire du Saguenay--Lac-Saint-Jean.
Les archives filmiques sont une gracieuseté de Radio-Canada.




mardi 21 mai 2013

Niveau du lac Saint-Jean


Pour connaître le niveau du lac, à chaque jour, consultez :     http://www.energie.alcan.com/              
« Dans le but d’informer davantage la population, ce site contient des informations mises à jour quotidiennement sur la gestion du lac Saint-Jean et des bassins hydrographiques du réseau Rio Tinto Alcan. Vous pouvez connaître le niveau et le débit du lac, les apports naturels et les précipitations sur les différents bassins ainsi que l'état des trois réservoirs. »  (une nouvelle section, Prévisions, a été ajoutée)
Extrait de www.energie.alcan.com/




dimanche 19 mai 2013

Pouding au pain aux bleuets et sauce à l'érable


Ingrédients
750 ml (3 tasses) de lait
15 ml (1 c. à soupe) d’essence de vanille
2,5 à 5 ml (1/2 à 1 c. à thé) de muscade moulue
2 litres (8 tasses) de pain croûté rassis, coupé en cubes 
60 ml (1/4 tasse) de beurre mou
250 ml (1 tasse) de sucre
4 œufs, légèrement battus
500 ml (2 tasses) de bleuets frais
ou
1 boîte de 300 g de bleuets surgelés

Sauce à l’érable
250 ml (1 tasse) de sirop d’érable
250 ml (1 tasse) d’eau
125 ml (1/2 tasse) de sucre
45 ml (3 c. à soupe) de beurre mou
45 ml (3 c. à soupe) de farine
  


1 .  Préchauffer le four à 180°C (350°F).

2 .  Dans un grand bol, mélanger le lait, l’essence de vanille et la muscade. Incorporer le pain et laisser tremper 5 minutes.

3 .  Dans un autre bol, à l’aide d’un batteur électrique, battre en crème le beurre et le sucre. Ajouter les œufs et mélanger jusqu’à ce que le mélange blanchisse, soit environ 5 minutes. Incorporer au mélange de pain. Terminer en incorporant délicatement les bleuets.

4 .  Verser le pouding dans un plat en pyrex de 2 litres (8 tasses). Cuire au centre du four environ 1 h 15 ou jusqu’à ce que le pouding soit légèrement gonflé et doré. Servir tiède.

Sauce à l’érable
1 .   Dans une petite casserole, porter le sirop d’érable, l’eau et le sucre à ébullition. Faire mijoter 5 minutes. Dans un bol, mélanger le beurre et la farine à la fourchette. Ajouter peu à peu le beurre manié à la préparation précédente. Remuer jusqu’à épaississement.

2 .   Accompagner le pouding de la sauce à l’érable chaude.

Une recette de Ricardo.  



                           

Bienvenue au 19ième abonné!


Bienvenue au 19ième membre du Blogue des Bleuets!

C’est avec un grand plaisir que je déroule le tapis rouge pour Monsieur Dany Maltais.


M. Maltais, vous pouvez parcourir le contenu du blogue à votre convenance et vous pouvez marquer votre réaction suite à la lecture de chacun des 221 billets publiés et laisser vos commentaires si vous le désirez.

Au revoir et au plaisir de vous lire.
                                                                




samedi 18 mai 2013

Jour des Patriotes




Le Drapeau utilisé par les patriotes du Bas-Canada de 1832 à 1838
Il est encore régulièrement utilisé aujourd'hui lors de la Fête nationale du Québec 
et de la Journée nationale des patriotes.




La journée des Patriote; jour férié.

 La journée des Patriotes est une fête nationale québécoise qui a lieu annuellement le lundi qui précède le 25 mai, marquant le premier long weekend  de la saison estivale.

Instaurée sous le gouvernement péquiste de Bernard Landry en 2003, elle remplace ce qui était jusque-là la Fête de Dollard. Cette journée est célébrée au même moment dans le reste du Canada sous le nom de fête de la Reine, en l'honneur de la Reine Victoria.

Bien qu'une journée des patriotes existe depuis 1982, plusieurs organisations dont la Société Saint-Jean-Baptiste ont milité pour que celle-ci obtienne un caractère plus officiel en devenant un congé férié.



Le jour des Patriotes… Ouvert ou Fermé?



La Journée nationale des patriotes étant un congé férié, les travailleurs se doivent d'obtenir un congé ou une compensation.


La plupart des services sont néanmoins maintenus, les commerces, épiceries et pharmacies étant ouverts selon les horaires habituels tandis que  les banques et le service des postes sont fermés.







La Journée nationale des patriotes est un jour férié et chômé au Québec le lundi qui précède le 25 mai de chaque année
Instaurée en novembre 2002 et célébrée pour la première fois en mai 2003, cette journée vise à « souligner l'importance de la lutte des patriotes de 1837-1838 (Rébellion des Patriotes) pour la reconnaissance de leur nation, pour sa liberté politique et pour l'établissement d'un gouvernement démocratique». 
Avant 2003, le lundi précédant le 25 mai de chaque année était la Fête de Dollard, instituée dans les années 1920 afin de concurrencer la fête de la Reine (Victoria Day)
Source : Wikipedia

Au delà de l'histoire, au Québec, pour plusieurs "les Patriotes" représente un congé qui s'ajoute à la fin de semaine, ce qui donne 3 jours de congé…. 

Le prochain long congé de 3 jours sera celui de la Saint-Jean Baptiste en juin…. 

Vive les fins de semaines à rallonge !


Bonne fin de semaine!



mercredi 8 mai 2013

Revenons sur "la Tragédie du Lac St-Jean"


Dans le passé, la construction de barrage a causé beaucoup de controverse...

Encore aujourd'hui, la gestion de notre Lac n'est vraiment pas idéale...


Étant donné que l'histoire est ce qu'elle est, voici des extraits de Wikipédia qui nous font bien comprendre l'ampleur de cette "tragédie":


Inondation à Roberval en 1928
Tragédie du lac Saint-Jean
La tragédie du lac Saint-Jean est le nom donné  par les cultivateurs de l'endroit à l'époque aux événements ayant survenu suite à l'érection d'un barrage au niveau de la Grande-Décharge de la rivière Saguenay à la fin des années 1920. Le lac est alors monté à un niveau considérable, inondant à jamais des centaines d'hectares de terres cultivables le long de la rive. La lutte de ces cultivateurs pour revenir au  statu quo a été un échec.


Configuration géographique
À l'endroit où les eaux du lac Saint-Jean pénètrent dans la rivière Saguenay, l'île d'Alma sépare celle-ci en deux bras nommés la Petite-Décharge au sud et la Grande-Décharge au nord. Avant la construction des barrages, les deux Décharges étaient d'étroits goulots parsemés d'îles, de rochers et de chutes d'eau. La Grande-Décharge avait un débit un peu plus important et pouvait donc intéresser particulièrement les compagnies hydro-électriques au début du XXe siècle. Un peu en avant de la Grande-Décharge, se trouvait l'île Maligne, dénommée ainsi à cause des difficultés qu'on avait autrefois à l'aborder. Sa longueur était d'environ 1,5 km de long. La Grande-Décharge se terminait à la Chute-à-Caron à l'extrémité est de l'île d'Alma.

Origines de l'affaire
Préparation de la construction des barrages le long de la Grande-Décharge et  début de l'expropriation des fermiers dont les terres seront affectées par la montée des eaux.



construction centrale Ile Maligne (1924) 


Tragédie de 1926
La centrale hydroélectrique de l'île Maligne est inaugurée au printemps 1926. Elle est constituée de 8 barrages et de 12 turbines que la Duke Price a pu finalement ériger sur la Grande et la Petite-Décharge, et est considérée alors comme la plus grosse usine d'électricité en Amérique du Nord. Une ligne de transmission se dirige vers l'aluminerie d'Arvida, et une autre vers le moulin à papier de Dolbeau. De plus, la Shawinigan Water and Power Company en construira une troisième qui reliera l'usine à la ville de Québec[9].

Les barrages entrent en action le 24 juin 1926, avant même que la compagnie n'ait fait les expropriations nécessaires. En quelques jours, les terres riveraines du lac Saint-Jean sont inondées comme lors des grandes crues du printemps.

 Il y a également de nombreux dégâts dans les paroisses au nord du lac[].

Un comité de défense des cultivateurs est formé….les  propriétaires de terrains demandent réparation. Les villages les plus atteints sont Roberval, Chambord, Saint-Jérôme, Saint-Méthode, Saint-Gédéon et Saint-Prime. Les deux-tiers de la paroisse se Saint-Méthode ont disparu.

Le 7 mars, le gouvernement Taschereau fait adopter une loi donnant les terres inondées à l'Alcan et supprimant tout recours aux anciens propriétaires pour se les faire restituer. La compagnie doit cependant payer un certain dédommagement aux propriétaires lésés. Une commission d'arbitrage est nommée afin de fixer le prix des terres expropriées.

Le comité de défense doit se limiter au problème des compensations. Alcan est prête à offrir la valeur marchande des terres, alors que les cultivateurs demandent la valeur productive. Une partie d'entre eux refusent donc l'offre de la compagnie, qui aurait équivalu environ au quart de ce qu'ils demandaient et préfèrent la poursuivre devant les tribunaux.

La tragédie de 1928
Après un hiver très neigeux, le printemps 1928 est extrêmement pluvieux. Le 23 mai, le maire de Saint-Méthode, qui constate que les eaux montantes du lac peuvent devenir très dangereuses, rencontre un représentant de l'Alcan pour que la compagnie l'aide à évacuer la population menacée. Celui-ci lui répond qu'elle ne fournira rien gratuitement mais qu'elle est prête à lui louer des chaloupes[12]. Le 25 mai, l'échelle du moulin à scie de Roberval indique que les eaux ont monté de plus de 20 pieds. Le lendemain, l'échelle indique 21.5 pieds et le quai de Roberval est à deux pieds sous l'eau

Le 28 mai, l'échelle indique 23 pieds. Plusieurs rues de Roberval sont maintenant submergées. Le lendemain, l'hôpital de la ville est complètement isolé et Saint-Félicien est inondé[17]. L'Alcan consent à ouvrir les vannes de la Grande-Décharge afin de faire baisser le niveau d'eau. Elle ne peut cependant ouvrir celles de la Petite-Décharge car la municipalité voisine d'Alma craint de se faire envahir par les 5 millions de billots de bois qui reposent dans la rivière[2].

Le 30 mai, la pluie continue de tomber et l'échelle de Roberval indique 23,5 pieds. Roberval est maintenant complètement isolée et toute l'économie jeannoise est paralysée[18]. Le 1er juin, il arrête finalement de pleuvoir et les eaux commencent à baisser. Le lendemain, les vents violents indiquent que la menace n'est pas complètement disparue. Le chemin de fer est brisé. Saint-Méthode, que les terres basses rendaient particulièrement fragiles, est complètement évacuée. Toute la récolte riveraine du lac Saint-Jean est perdue. Ce n'est que le 4 juin que l'eau finit par baisser[16].

Après une rapide enquête, le gouvernement Taschereau octroie 28 000 $ au comté pour effectuer les réparations, ce qui sera loin de contenter les cultivateurs lésés[19].

Les suites
Les procès des cultivateurs contre la Duke Price débutent en 1929 et ne sont qu'une source de déception pour eux. En général, les tribunaux rendent en effet un jugement favorable à la compagnie c'est-à-dire qu'elle n'a qu'à payer la valeur marchande des terres disparues et non la valeur productive[19]. Certains cutivateurs emmènent leur cause jusqu'en Comité judiciaire du Conseil privé, qui préfère ne pas rendre de jugement sur cette affaire[19].

Le comité de défense des cultivateurs se retrouve bientôt endetté et en faillite. Onésime Tremblay lui-même, symbole de la défense des intérêts des fermiers jeannois, est obligé de vendre sa terre[].

Aujourd'hui, la tragédie du lac Saint-Jean est l'objet d'une certaine controverse. Les uns croient que le développement hydro-électrique était nécessaire à l'économie de la région; les autres soutiennent que le lac Saint-Jean a perdu ses plus belles terres agricoles dans l'affaire[].

Source:  Des extraits de Wikipedia




 Pour d'autres informations:


lien cliquable





Mise à Jour / 12 mai 2015

Un film de l'ONF "Le combat d'Onésime Tremblay" 
par Jean-Thomas Bédard explique très bien le 
désastre et ses conséquences...




Cliquez ICI pour visionner ce film.


Même s'il  n'est pas récent, on y retrouve plusieurs réponses aux questions et  il dresse un portrait juste d'un  "sujet sensible" aux Jeannois.
Personnellement, j'ai trouvé le film très bien documenté et très bien fait. À voir et à partager!


La Jeannoise







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