lundi 30 janvier 2012

Jour de la moufette au Zoo Sauvage de St-Félicien : 2 février 2012


Jeudi 2 février sera le jour de la marmotte... oh pardon... de la moufette. 😏

En effet, au Zoo sauvage nous célébrons le retour de la lumière, ou Chandeleur, en demandant les prédictions de la moufette Ernest quant à l’arrivée prochaine ou pas du printemps.



Il arrive parfois que les moufettes sortent de leur terrier en hiver par temps doux alors que ce n’est pas le cas de la marmotte. Quoi de plus naturel alors que de choisir la moufette au lieu de la marmotte.



De nombreuses coutumes entourent cette journée qui remonte à des temps très lointains. Originaire d’Europe, la coutume a été adaptée en Amérique du Nord pour devenir le jour de la marmotte.



Les gens sont invités à venir constater par eux-mêmes les prédictions d’Ernest. La moufette sortira de sa tanière à 11h. Les gens seront ensuite invités à se réchauffer devant le foyer du Boréalium et à manger des crêpes, autre coutume ancienne pour cette journée.

Bonne Chandeleur!



Source :  http://www.zoosauvage.org/article_hiver_fr.php?id_article=301  (publié 30 janvier 2012) 






Voici la prédiction d'Ernest du 2 février 2012:

La moufette Ernest prédit un printemps tardif
par Jean Tremblay

Publié le 2 février 2012 à 12:29

Au Zoo sauvage de Saint-Félicien, la moufette Ernest est sortie de son abri et elle a vu son ombre. Mauvais présage pour ceux qui détestent l’hiver puisqu’il faudra attendre encore six semaines avant de se faire chauffer la « couenne » par les chauds rayons de soleil du printemps.

Depuis des temps immémoriaux, on célèbre la Chandeleur, une fête religieuse chrétienne que l’on appelle officiellement la Présentation du Christ au Temple. On profite de la Chandeleur pour prédire le moment où le printemps sera de retour.

En Europe, l’ours qui sort de sa tanière ou encore la marmotte et même la moufette sont utilisés pour prédire l’arrivée hâtive ou tardive du printemps.

« Aux États-Unis, dans l’état de la Pennsylvanie, Phil la marmotte sert de présage, mais chez nous à Saint-Félicien on veut être original et différent. C’est pour cette raison que nous faisons appel à la moufette Ernest pour ces prédictions », explique Christine Gagnon biologiste, directrice éducation et conservation au Zoo sauvage.

Il fera froid

Le jeudi, 2 février Ernest n’a pas hésité à sortir de son habitat. Il n’a fallu attendre que quelques secondes pour voir l’ombre de la moufette comme ce fut le cas pour Phil la marmotte de la Pennsylvanie.

« Ernest aurait pu demeurer endormi et ne pas sortir à l’extérieur. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas. Le résultat est incontestable et si on se fie à la tradition, il faudra patienter encore six semaines avant l’arrivée du printemps. D’ici ce temps, le froid sera omniprésent ».

Tradition oblige les personnes présentes à l’événement annuel que l’on présente au Zoo depuis une douzaine d’années a été suivi d’une dégustation de crêpes au sirop d’érable.

« On dit que si vous faites tourner une crêpe dans les airs tout en lançant une pièce de monnaie de l’autre main, vous serez riche si les deux retombent dans l’assiette et la main », ajoute Christine Gagnon.

Soyez sans crainte, personne n’a essayé ce défi, mais tous ont pris le temps de se réchauffer avec un bon café et les crêpes.






vendredi 27 janvier 2012

Au Zoo Sauvage de St-Félicien, on a souligné la fête de l’ours polaire le 14 janvier 2012

14 janvier 2012
Yellé apprécie son gâteau
Yellé était très content de sortir à l'extérieur, de découvrir son gâteau et la neige fraîche. C'est son premier gâteau des ours et il découvre qu'il contient plein de friandises. Il a d'abord mangé ses chandelles de poissons avant de s'attaquer au gâteau lui-même. Bonne fête des ours Yellé!!!




Un froid polaire pour la fête de 
l’ours au Zoo de Saint-Félicien

Des dizaines de personnes ont bravé le froid afin de participer à la Fête de l’ours polaire au Zoo de Saint-Félicien samedi le 14 janvier. Pour l’occasion, le nouveau pensionnaire Yellé a pu célébrer en grand en dégustant un gâteau spécial conçu juste pour lui.(D.M.)     

dimanche 22 janvier 2012

Sébastien Pilote, réalisateur / Le film Le Vendeur, tourné au Lac St-Jean




Du réalisateur Sébastien Pilote et tourné au Lac St-Jean principalement  à Dolbeau-Mistassini, il nous montre le quotidien d’un vendeur de voitures. Le comédien principal, Gilbert Sicotte excelle dans son rôle. Le film est un récit humain qui provoque des émotions.   
Le long métrage récolte des prix dans les festivals internationaux.

Coïncidence :
Dolbeau-Mistassini étant une ville mono industrielle qui a subi la fermeture de la papetière en 2010.  La nouvelle de la fermeture permanente de l’usine a surpris autant les travailleurs que les élus.

Dans sa recherche d’un garage de vente d’automobiles où il tournerait son film, Sébastien Pilote a retenu un garage du secteur Mistassini….un garage situé dans une région éloignée...dans une situation économique difficile.




SYNOPSIS
Marcel Lévesque, un habile et facétieux vendeur d’automobiles en fin de carrière ne vit que pour trois choses : son travail, sa fille unique Maryse, et son petit-fils Antoine. Il est le meilleur vendeur du mois depuis des années chez le concessionnaire où il a passé sa vie, dans une petite ville mono-industrielle en déclin. Durant un hiver qui n’en finit plus, et pendant  que l’usine de pâtes et papiers vit une autre fermeture temporaire, Marcel Lévesque ne pense qu’à sortir ses américaines chéries de la cour enneigée. Un jour, le vendeur fait la rencontre de François Paradis, un travailleur de l’usine au chômage… Un film qui parle de l’homme aliéné, de culpabilité, de religion et de vente automobile.
Durée : 1h 45 minutes
Sortie en salle : 11 novembre 2011




Équipe
Réalisateur et scénaristeSébastien Pilote
Producteurs Bernadette Payeur et Marc
Directeur de la photographie Michel La Veaux
Directeur artistique Mario Hervieux
Monteur Michel Arcand
Musique originale Pierre Lapointe, Philippe Brault
Son Gilles Corbeil, Olivier Calvert, Stéphane Bergeron




Comédiens
Marcel Lévesque Gilbert Sicotte
Maryse Nathalie Cavezzali
Antoine Jérémy Tessier
François Paradis Jean-François Boudreau
Le directeur des ventes Pierre Leblanc

Récompenses bien méritée pour le film ‘Le Vendeur’
 « Le vendeur, du réalisateur québécois Sébastien Pilote, a ajouté dimanche un autre prix à sa récolte dans les festivals internationaux. Le long métrage a remporté le prix Cipputi du Festival du film de Turin, en Italie. Un prix qui récompense le meilleur film sur le thème du travail.
Présenté en première mondiale au prestigieux Festival du film de Sundance, en Utah, en janvier dernier, il avait déjà obtenu des prix à Mumbai, en Inde, à Mannheim-Heidelberg, en Allemagne, et à San Francisco (Fédération internationale de la presse cinématographique), aux États-Unis.
Tourné à Dolbeau-Mistassini, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Le vendeur raconte l'histoire d'un vendeur. d'automobiles en fin de carrière dans une petite ville mono industrielle qui se vide de sa population. »
Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca   4 décembre 2011. 



7 nov. 2011

Entrevue avec Sébastien Pilote 

(réalisateur du film Le vendeur)

 Jean-Marie Lanlo
 
À quelques jours de la sortie du film Le vendeur (dans les salles le 11 novembre, lire notre critique), nous avons eu le plaisir de rencontrer son réalisateur Sébastien Pilote, qui signe un des très bons premiers films québécois de cette année 2011, décidemment généreuse en nouveaux talents.
Le vendeur est votre premier long métrage, pourriez-vous brièvement présenter votre parcours jusqu’à maintenant?
J’ai grandi entre le Saguenay et le Lac Saint-Jean, dans un petit village qui s’appelle Saint-Ambroise. J’ai étudié en arts, concentration cinéma, à Chicoutimi, ville où je suis resté toute ma vie. Avec un ami, on a créé le Festival Regards sur le court métrage. Je voulais déjà faire des films, mais c’est en voyant les films des autres que j’ai appris mon métier. J’ai aussi réalisé beaucoup de reportages pour la télévision, avec des petites équipes, dans un esprit cinéma direct. C’est comme ça que j’ai grandi comme cinéaste. Et il y a quatre ou cinq ans, j’ai réalisé un court métrage qui s’appelle Dust Bowl Ha! Ha! (et qui peut être vu sur tout.tv). Le vendeur est vraiment dans la continuité de ce film, qui avait beaucoup circulé en festival, qui m’avait mené à Locarno ou Toronto par exemple. J’ai voulu continuer sur la même veine avec Le vendeur, trouver une voie de cinéaste avec ce film.
Le vendeur aussi a beaucoup tourné en festivals : Sundance, un prix FIPRESCI à San Francisco…
Et nous sommes allés à Los Angeles. Nous venons de gagner à Mumbai un grand prix, c’est bien parce que c’est un festival émergent…
Et un prix d’interprétation aussi...
Oui, pour Gilbert (Sicotte, ndlr), aux côtés d’Isabelle Huppert! Il y avait un jury solide, avec de grosses pointures, et surtout une grosse compétition, avec des films comme Sleeping Beauty, Ma petite princesse de Ionesco, la caméra d’or du dernier festival de Cannes, Las Acacias… je me trouvais tout petit, et on a gagné le Grand prix du jury et le prix d’interprétation! Et là, l’Europe commence. Dans deux semaines je vais à Thessalonique, puis à Mannheim, au cinéma du Québec à Paris, et le film va aller à Rio, à Denver…
Et pouvez-vous nous dire en quelques mots de quoi parle le film?
C’est l’histoire d’un vendeur de voitures en fin de carrière, qui a vendu toute sa vie pour le même concessionnaire. Il habite juste en face de son lieu de travail, dans une petite ville mono industrielle en déclin, car l’usine de pâtes et papier, qui est un peu le poumon de la ville, est fermée pour une durée indéterminée. Ce vendeur est meilleur vendeur du mois depuis quinze ans! (…) Il est veuf et les choses les plus importantes de sa vie sont sa fille unique et son petit-fils. Il fait la rencontre d’un travailleur au chômage…
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’avoir comme héros un vendeur de voitures?
Ce sont mes souvenirs d’enfance. Je me rappelle aller chez le concessionnaire avec mon père. J’étais vraiment fier car mon père était l’ami de tous les vendeurs d’auto. (…) Puis, il y a quelques années, lorsque je suis allé m’acheter une voiture, je me suis aperçu que j’étais également l’ami du vendeur. J’ai alors pris conscience que mon père ne les connaissait pas. J’ai alors compris pourquoi ils ne venaient jamais à la maison alors que j’étais certain qu’ils étaient bon amis! En plus, j’ai choisi le vendeur d’auto car c’est mythique… et tellement un personnage important dans notre société capitaliste. Il est un peu la courroie de transmission entre le citoyen, c'est-à-dire le consommateur, et le système lui-même. On pourrait presque le mettre au top de la hiérarchie de la société. Et au niveau des sondages, c’est le personnage le moins aimé avec le politicien. J’ai trouvé que c’était un beau défi d’essayer d’en faire un personnage en chair et en os, sympathique et attachant, sans tomber dans la caricature.
Justement, à partir de cette histoire, assez simple, vous abordez de nombreux sujets, sans jamais en imposer un. Je pense que chaque spectateur peut trouver des thèmes plus ou moins intéressants en fonction de sa personnalité. Quel est pour vous le thème le plus important du film?
Le thème, c’est de montrer que c’est très difficile de changer notre manière de vivre, en tant qu’individu, mais aussi en tant que société, que communauté. C’était de montrer un personnage qui est pris dans des ornières très profondes. Je décris tout le temps mon film avec d’autres histoires qui ne sont pas reliées au film. Pour moi, c’est comme si un astéroïde se dirigeait vers la planète... tout le monde le sait, mais personne n’en parle. On aurait peut-être les moyens d’éviter la catastrophe, mais on a peur de changer notre manière de vivre. On n’a pas la capacité d’imaginer qu’on peut vivre notre vie différemment. Dans le film, Marcel Lévesque (le personnage du vendeur, ndlr) dit à François Paradis (le personnage de l’ouvrier / acheteur, ndlr): "Ne t’en fais pas. L’usine a toujours été là... elle va rester là, c’est certain!". Mais c’est possible que l’usine ne soit plus là! C’est possible que le système crashe totalement! C’est ce que je voulais montrer!
Justement, pour vous, c’est donc un film sur la difficulté d’imaginer le changement... mais on peut aussi le voir comme un regard sur la société occidentale, qui évolue. Nous sommes passés d’une société où la richesse passait par la production (l’usine) à une société ou la richesse passe par la vente (le vendeur de voitures).
En effet, Je voulais parler de la situation planétaire. Mais j’ai écrit le film avant la crise économique! C’était mon appréhension, un malaise, ce vers quoi on se dirigeait. Mais aussi sur le fait qu’on a les mains sur le volant, mais on n’est pas capable de tourner.
Le fait que le film ait déjà beaucoup voyagé est intéressant. Comment a été perçu votre film à l’étranger (pas d’un point de vue cinématographique, mais surtout par rapport aux thèmes abordés)?
Il parait que le film a été beaucoup apprécié en Inde... mais je n’étais pas là. Aux États-Unis, les gens s’identifiaient beaucoup au film. Ils venaient me voir très émus, très touchés, la gorge nouée parfois! Ça m’a surpris... les gens me disaient à quel point la situation du film ressemble à celle de leurs villes, qu’elle soit grande comme Détroit, ou plus petite. Ils avaient l’impression que c’était un film sur les États-Unis, sur la crise économique américaine! (...) Et je vais le présenter à Thessalonique dans deux semaines... et tout de suite après en Allemagne! (...) J’ai hâte de voir la réaction des gens!
Votre film aborde des thèmes qu’on retrouve souvent dans le cinéma québécois: la famille, la religion, le quotidien, etc. Mais contrairement à 95% des films québécois, il a un regard beaucoup plus universel. Au moment de l’écriture, y avez-vous pensé? Vous êtes-vous dit "attention à ne pas tomber dans l’écueil du film québéco-québécois"?
Je voulais faire quelque chose de tellement simple pour que ça devienne universel. Je voulais avoir un message philosophique, sociologique... avec une portée forte. J’espérais faire un film avec une résonance. Bien évidemment, c’est présomptueux... mais j’aimerais qu’avec le temps et les années, mon film gagne en force. Qu’on puisse le revoir dans vingt ans et qu’il soit peut-être meilleur qu’aujourd’hui! Je ne voulais pas faire un film nécessairement agréable à regarder, mais que le lendemain, il trotte dans la tête du spectateur. De la même manière qu’un poème, qui peut te frapper, te happer... qu’il ait une certaine complexité dans le fond...
En plus, c’est un film qui est très riche. Il y a beaucoup de thèmes. Pensez-vous qu’avec le temps, certains pourront prendre le dessus sur d’autres? Que la perception qu’on aura du film évoluera?
Moi-même, il m’arrive d’avoir des surprises. Je découvre des trucs... on sème des graines... il y en a qui ne poussent pas... et d’autres poussent!
Des choses vous ont échappé?
Quand tu écris, que tu fais un peu de poésie, il y a des choses qui t’échappent inévitablement. Si tu contrôles ta poésie, c’est que tu fais quelque chose de mathématique, de plate! Pour moi, ce film, c’est un peu du réalisme poétique (sans faire de lien avec le courant français): utiliser des affaires banales, mais essayer de leur donner une portée poétique difficile à expliquer, à analyser, qui ouvre les portes à toutes sortes d’interprétations. Des choses qui ont une subtilité aussi, une complexité au niveau de la psychologie. Marcel Lévesque n’est pas noir ou blanc. C’est une espèce de gris bizarre, un personnage très difficile à juger. Est-il mauvais ou bon? C’est un peu les deux à la fois, comme la plupart du monde! (...)
Ce personnage, interprété par Gilbert Sicotte, est plutôt sympathique au premier abord. On n’a pas l’impression qu’il pense à mal lorsqu’il essaie de vendre une voiture à quelqu’un qui est en train de perdre son emploi!
Il ne sait pas quoi faire d’autre!
Le sentiment qu’on ressent est très amer. Il se comporte d’une manière que je trouve assez lamentable, sans qu’il en soit vraiment conscient.
Je voulais qu’il y ait un peu de conscience. On en voit un peu chez lui. Il ressent un malaise...
Il veut se voiler la face en même temps...
Il se méfie. Un peu comme nous, comme consommateur, quand on achète un produit qui n’est pas nécessairement bien à acheter, mais on le fait... et en même temps, qu’est ce qu’il peut faire d’autre...
C’est son travail en effet! Il y a un autre aspect très désabusé sur la vie. Cela concerne l’amitié. Il n’a pas d’ami! Il se fait passer pour un ami, et le personnage de l’ouvrier joue le jeu... pour se sentir moins seul!
L’idée était vraiment que cet homme le prenne au mot!
Chacun joue le jeu... c’est assez terrible! Ça m’a fait penser à une publicité pour une chaîne de pharmacie (On y trouve de tout... même un ami!).
De la bullshit! Je n’avais pas pensé à cette publicité, mais ça montre bien le côté aliéné, au niveau spirituel, mais aussi social...
On est manipulé par ce genre de messages...
C’est un peu relié... si on est aliéné dans le travail, on ne sait plus pourquoi on travaille, ni pourquoi on achète... C’est complètement débile, cette société de consommation dans laquelle on vit! Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Nous ne sommes plus des citoyens... nous ne sommes plus que des consommateurs! On est vus comme ça! À un moment donné, il faut se voir comme des êtres humains... c’est mon message aussi! C’est assez relié à la spiritualité (je ne parle pas du petit Jésus ou de la religion): être capable de revenir à une conscience de ce que l’on est comme être humain. Pour moi, Cassavetes a dit la plus belle affaire à propos du cinéma: pour la plupart des gens qui vont au cinéma, la vie de tous les jours, c’est plate et le cinéma fait rêver. Pour lui, c’est le contraire: la vie de tous les jours nous fait oublier, et on a besoin d’aller au cinéma pour se ramener les deux pieds sur terre, pour nous rappeler qui nous sommes comme êtres humains.
Pour finir, pouvez-vous nous dire deux mots sur votre prochain projet: Le démantèlement?
Après une fermeture d’usine... il y a un démantèlement!
Justement, on sera toujours dans la critique sociale?
En fait, ça sera le démantèlement d’un individu et de sa firme familiale. Un homme vivant en région éloignée décide de tout démanteler pour subvenir aux besoins de ses deux filles qui vivent dans la bonne société montréalaise. C’est la région ressource qui subvient au besoin de ses deux filles... ces deux princesses. C’est un peu le père Goriot de Balzac...
(Entrevue réalisée par Jean-Marie Lanlo à Montréal le 26 octobre 2011)

Un film à voir!!!





Des images de Mistassini pendant le tournage du film....


 





samedi 14 janvier 2012

La motoneige au Lac St-Jean….c’est "cool"….


Ça y est!!!  Il y a maintenant un bon coussin de neige pour permettre aux adeptes de la motoneige de venir s’amuser dans notre ‘terrain de jeu’.

Les dernières précipitations ont ajouté juste ce qu’il manquait pour profiter de nos nombreux sentiers balisés et  entretenus par les surfaceuses.

Une information vous manque?  Vous aimeriez connaître les conditions des sentiers?   Nous vous invitons alors à contacter la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec au (514)252-3076 ou via le site web au www.fcmq.qc.ca.  Il vous est également possible de prendre contact avec les responsables des différents clubs de motoneigistes de la région telle que celle du Lac Saint-Jean.


o   Vous possédez votre motoneige….bienvenue dans nos sentiers!


o   Divers forfaits vous sont offerts….à vous de choisir celui qui vous convient.


o   Vous aimeriez vivre l’expérience….des motoneiges sont disponibles en location.

Dans cet article, je vous indique quelques liens à consulter pour des informations supplémentaires.





La sécurité avant tout!

Il est primordial de circuler dans les sentiers balisés, c'est une question de sécurité. 

Sur les cours d’eau plusieurs endroits sont dangereux même pour les habitués, il est possible qu’une visibilité moins bonne soudainement pourrait contribuer à augmenter les risques d’accident malheureux.  Il faut demeurer dans les sentiers balisés pour assurer sa sécurité.

En forêt et dans les champs, il est aussi important de respecter la réglementation et rester dans les sentiers fédérés qui sont inspectés de façon journalière pour la sécurité en plus de protéger la faune et les cultures.






Paradis de la motoneige   

 Pour voir la carte montrant le Circuit de Motoneige Le Tour du Lac St-Jean, cliquez 



Le Saguenay—Lac-Saint-Jean est réellement un paradis de la motoneige. Avec plus de 3 300 km de sentiers balisés, 22 semaines d'enneigement, un hébergement hôtelier de qualité qui offre des infrastructures sécuritaires, de nombreux relais et refuges, une accessibilité routière hors pair ainsi qu’une population des plus conviviales, et bien sûr, les fameux Monts-Valin, le Saguenay—Lac-Saint-Jean c'est géant!

Pour préparer adéquatement votre séjour chez-nous, nous vous invitons à commander notre
carte des sentiers régionaux, l’outil par excellence du motoneigiste, à consultez nos différents forfaits d'hébergement ainsi que notre large sélection de proposition d'itinéraires, ou commander en ligne votre droit d'accès aux sentiers.


Pour connaître les conditions des sentiers + droits d’accès + hébergement et services + itinéraires + forfaits  etc… consultez    http://www.paradisdelamotoneige.   

Extrait de :      http://www.paradisdelamotoneige.com/   




Forfait Le Tour du Lac :
 http://www.paradisdelamotoneige.com/le_tour_du_lac com/    



Relais de Motoneige Centre Touristique Vauvert (Dolbeau-Mistassini)

        
Équinox Aventure / Centre du sport Lac-St-Jean

Trois nouveaux forfaits de motoneige pour visiter le Saguenay-Lac-Saint-Jean en toute liberté avec la formule autoguidée. Une aventure pour y découvrir la beauté des paysages au Paradis de la motoneige.


Le tour du Lac Saint-Jean (2 jours/1 nuit)
Les Monts-Valin (3 jours/2 nuits)
Le Saguenay-Lac-Saint-Jean (5 jours/4 nuits)

Pour information:
Téléphone : 418 480-722
Sans frais: 1 888 668-7381

Niveau de difficulté: Débutant
Hébergement: Hôtel ou résidence touristique. Chambre en occupation double
Période d'opération des forfaits: 6 janvier au 30 mars 2012
Assurances: Franchise de 1500$ avec assurance de 30$ procuré sur place. Sinon franchise de 2500$ sans l'assurance.

Forfaits "La Route des Fourrures":
Si c'est l'émotion que vous cherchez, c'est le raid motoneige au Canada qui s'impose!


Que vous préféreriez la randonnée de débutants ou bien le raid d'experts, j'ai pour vous le forfait aventure motoneige qui vous convient. L'évasion nature est pour moi une passion et mon but est de vous la transmettre. À motoneige et de façon sécuritaire, je vous ferai découvrir des endroits féeriques et secrets le long de la légendaire rivière Ashuapmushuan se terminant dans le Lac-St-Jean. Ensemble, équipés de tout ce qu'il faut pour affronter les froids du Canada (Québec Lac-St-Jean) et de motoneiges neuves, nous parcourrons le nombre de kilomètres que votre ambition peut désirer. En peu de temps et grâce à mes guides chevronnés, vous apprendrez à maîtriser la motoneige afin d'en retirer le maximum de plaisir et de récits d'aventures, car c'est bien pour cela que vous et moi, nous aimons ce genre d'aventure nature n'est-ce pas ?
"Un raid motoneige encadré par l'histoire de deux peuples fondateurs du Canada "
Le fait de chevaucher une puissante motoneige au cour d'une simple randonnée ou d'un raid safari, c'est en soi une expérience fabuleuse. Mais que diriez-vous de connaître un peu de l'histoire du Canada, de comprendre ce que vous verrez ? Ce coin de pays reconnu pour ses vastes étendues de nature appelé le Royaume du Lac-St-Jean, est situé dans la province du Québec (nouvelle France) et, fait important, nos guides sont d'authentiques descendants des premiers colonisateurs du Lac-St-Jean. Ces derniers vous présenterons le tissus historique du Canada comme la tradition orale a su les imprégner. Entre les faits et la légende, vous serez à même de mesurer le courage, l'ingéniosité et la solidarité de ces premiers habitants : colons et amérindiens en remontant l'authentique route des fourrures du Canada. Bienvenus chez-nous !
Voici donc quelques forfaits raid ou randonnée motoneige pour vous donner une idée de ce que sera votre séjour vacances nature avec nous. N'hésitez-pas à me contacter pour plus d'informations !
1.     Découvrez la sensation de la motoneige avec une randonnée pour débutant
2.     Raid de deux jours en motoneige
sur "l'immensité blanche" de notre Canada
Ø Jour 1 : L'Ashuapmushuan à motoneige
Ø Jour 2 : Le Péribonka à motoneige
3.    "L'Harricana" raid motoneige au Canada de type extrême
Ø Jour 1: L'Ashuapmushuan à motoneige
Ø Jour 2: La Loutre à motoneige
Ø Jour 3:Les Chaudières à motoneige
Ø Jour 4: Chez l'indien à motoneige
Ø Jour 5: Le Péribonka à motoneige    
Nous bâtissons le forfait randonnée ou raid en motoneige de vos rêves !  
Vous pouvez nous contacter pour obtenir des informations plus précises au sujet de nos séjours vacances au Canada ou bien pour effectuer une réservation au numéro sans frais suivant: 1 877-274-5470
Notre adresse civique est le 633, rang 4, Normandin (Québec) G8M 4R3
Téléphone: (418) 274-5470
Cellulaire: (418) 679-6863
Télécopieur: (418) 274-7805
Vous pouvez nous rejoindre également par courriel afin d'obtenir des informations ou bien pour scéduler une réservation : info@routedesfourrures.ca.
Moi et toute ma famille seront heureux de vous acceuillir pour réaliser un de vos rêve sur la route des fourrures. Vous passerez des vacances inoubliables au lac St-Jean, j'en suis persuadé ! J'aime énormément mon coin de pays et son histoire, et je suis sûr que je pourrai vous construire des forfaits sur mesure. Nous nous démarquons en ce que l'Ashuapmushuan, cette magnifique rivière, est la seule et unique authentique autoroute des fourrues au Québec et son histoire est riche de légendes amérindiennes et des premiers colonisateurs du Québec.
Nous vous attendons pour vivre encore de nombreuses aventures, nous n'attendons que vous pour partir en expédition sur l'immensité du territoire du lac St-Jean !
Jacques Boulianne et sa famille.
Extrait de :      http://www.routedesfourrures.ca/motoneige.html  





Mise à jour – 27 décembre 2013
Depuis plusieurs jours la neige se fait abondante en ce mois de décembre 2013… un beau cadeau de Noël!

Cette année, tous les sports d’hiver sont à l’honneur un petit peu plus tôt qu’à l’accoutumée.  Les motoneigistes sont choyés avec des sentiers bien balisés.  Bienvenue et profitez des forfaits.
  
Mise à jour – 28 février 2016
 L’hiver 2016 a tardé à nous offrir de bonnes conditions de neige; des écarts de température passant au temps trop doux avec des épisodes de pluie nous ont fait connaître un temps des fêtes 2015-16 aux allures printanières, nos routes étaient cependant bien dégagées, ce qui a avantagé nos déplacements mais il manquait un peu de neige pour les adeptes de plein air et on a vécu des conditions météorologiques semblables également en janvier.
Depuis la mi-février l’accumulation de neige au sol est  à la normale favorisant les sports d’hiver et les motoneigistes profitent de bonnes conditions pour des randonnées agréables.  
Alors si vous avez le goût d’une belle balade en motoneige, vous êtes les bienvenues dans la région puisque maintenant, il y a de la neige "en masse"!


Mise à jour -  13 janvier 2017   

L’hiver bat son plein!!  Cette année il y en a de la neige!    

* Possibilité de location d'équipement.





1 février 2018

Beaucoup de neige encore cette année!  De nouveaux sentiers dans le nord du Lac à découvrir: Passerelle du 49ième parallèle.
** possibilité de location d'équipement.

                           
                                                                    2021






Également publié sur le blogue des Bleuets: 

(liens cliquables)



Sports d'hiver et visites thématiques 






mise à jour:  janvier 2021